Thursday, July 17, 2014

Maryse Narcisse "imposed" on Aristide's Lavalas by US Embassy, USAID, says oft-ranting Haiti Senator Moïse Jean-Charles

Maryse Narcisse imposée à Aristide comme candidate à la présidence par l’Ambassade US et l’USAID, selon le sénateur Moïse Jean-Charles  

Aristide, sous contrôle des impérialistes, ne peut rien faire pour des candidats, ajoute le parlementaire 

Publié le mercredi 16 juillet 2014

Radio Kiskeya

(Read original article here)

« C’est l’Ambassade américaine et l’USAID qui ont imposé Mme Maryse Narcisse à l’ancien président Jean-Bertrand Aristide comme candidate à la présidence en 2015 », a déclaré mercredi le sénateur Moïse Jean Charles (Nord), en réaction à ce choix annoncé officiellement mardi par des dirigeants Lavalas.

« Jean-Bertrand Aristide étant sous contrôle des pays impérialistes, il ne pourra rien faire pour un quelconque candidat aux prochaines élections », a ajouté le parlementaire. Il appelle de ce fait ceux qui cherchent à bénéficier du support de l’ancien président à le laisser en paix.

Sur un autre plan, Moïse Jean-Charles considère que la précipitation de Fanmi Lavalas à désigner une candidate à la présidence participe d’un plan visant à déstabiliser l’opposition au pouvoir Martelly/Lamothe. Il annonce que, de concert avec de nombreuses personnes éprises de l’idéal du 16 décembre 1990, il œuvre à la formation d’une large plateforme électorale.

En ce qui concerne la visite au pays du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki moon, Moïse Jean-Charles soutient qu’elle résulte des pressions exercées sur le Conseil de Sécurité par des pays prêts à opérer le retrait de leurs troupes de la mission onusienne présente en Haïti. Ce serait en vue de discuter de la question avec les autorités haïtiennes que le numéro 1 de l’ONU a effectué le voyage, avance Jean-Charles. Il réaffirme sa détermination à œuvrer en faveur du retrait de l’ensemble de la mission.

Il dénonce enfin la révocation par le chef du gouvernement du secrétaire d’Etat à l’Economie Alfred Métellus sous prétexte qu’il lui aurait fait part du projet du gouvernement d’augmenter les prix des produits pétroliers et le détournement de 300 millions de dollars par le premier ministre Laurent Lamothe, une somme qui était destinée à des compagnies en charge de travaux d’infrastructure. Le parlementaire affirme n’avoir jamais rencontré M. Métellus. Il le reconnait tout de même comme un cadre important de l’administration publique. [jmd/RK]