Friday, September 18, 2009

3 drowned Haitian migrants honored at North Miami Beach funeral

Fri, Sep. 18, 2009

3 drowned Haitian migrants honored at North Miami Beach funeral

BY TRENTON DANIEL
tdaniel@MiamiHerald.com

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The bodies of three Haitian migrant women who drowned when the boat they were in capsized four months ago off Palm Beach County were buried Friday in North Miami Beach.

In a morning service attended by about a dozen or so activists, office seekers and a local councilwoman, the three women -- whose bodies went unclaimed at the Palm Beach County morgue -- were each given a name: Life, Courage and Hope. They were buried at Southern Memorial Park in North Miami Beach.

``Today, with this interfaith service, we finally lay the bodies of these three women to rest here in the United States, the land that they so bravely traveled to but heartbreakingly died before reaching,'' Danna Magloire, an attorney with the Haitian Women of Miami, said at St. Fort's Funeral Home.

The three women -- believed to have been in their 20s -- were among at least nine migrants who died when their boat capsized off Boyton Beach around May 13 when a smuggling operation went sour. Sixteen survivors were pulled from the water.

Federal authorities later charged the boat's captain and another man with migrant smuggling resulting in death. The smuggling suspects were allegedly paid thousands of dollars for the journey, which was supposed to go from Nassau to Bimini and then to Miami. If convicted, the pair face life in prison, though prosecutors could choose to seek the death penalty.

An 8-month-old girl also died in the accident. Immigration authorities in August released her parents so they could bury her.

At Friday morning's service, three copper-color caskets, one blanketed with Haiti's red-and-blue flag, were on display. Still images of the U.S. Coast Guard picking up Haitian migrants at sea and of earlier boating accidents flashed across a screen.

The front row -- usually reserved for family members -- was empty of relatives.

Organizers said the bulk of the survivors hailed from the northern town of Port-de-Paix and assumed the three women hailed from there as well.

One man -- a family service counselor at the cemetery -- spoke about how the accident resonated with him.

``I told my cousin, `Any of the women could be my cousin,' '' said W. Robert Fertile, a Port-de-Paix native who said he took a boat himself by way of the Bahamas in 1982. ``To see these women, I thought: `It could've been me.' ''

Wednesday, September 16, 2009

Bahamas : Les migrants haïtiens victimes de violences policières

Bahamas : Les migrants haïtiens victimes de violences policières

mardi 15 septembre 2009

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P-au-P, 15 sept. 09 [AlterPresse] --- Les migrants haïtiens dans l’Archipel des Bahamas sont sous le coup des violences policières des services de l’immigration du pays, selon les informations publiées sur le site du journal The Tribune.

Selon les informations diffusées par le journal bahamien The Tribune, des enfants de cinq à huit ans sont forcés sous la menace d’armes de révéler la cachette de leurs parents fuyant les autorités ; des familles entières sont déchirées. Les parents sont déportés en Haïti alors que les enfants sont laissés derrière par la police qui semble ne pas s’en soucier.

« De plus en plus fréquents et violents », les contrôles de la police soulèvent la réprobation des haïtiens et haïtiennes en situation régulière dans le pays. Ceux qui ont leur passeport bahamien ou leur permis de travail en main peuvent dormir tranquillement, mais ceux qui sont en procédure d’application pour une résidence ne sont à l’abri de rien.

Le département de l’immigration, par le biais de son directeur, Jack Thompson, affirme qu’ils tentent d’accélérer le processus d’étude des dossiers d’application, mais nie les actes de violence à l’égard des migrants haïtiens.

Le 30 juillet dernier, 165 enfants, femmes et hommes de nationalité haïtienne ont été arrêtés et déportés vers Haïti lors d’une opération particulièrement musclée des services d’immigration. Près de deux mois plus tard, la communauté haïtienne est encore bouleversée par ces événements.

Ces méthodes qualifiées par certaines organisations de « chasse aux Haïtiens » ont déjà fait écho dans la presse en 2006 lorsque 300 Haïtiens avaient été brutalement appréhendés, détenus puis déportés.

Un peu partout dans le monde, l’étau des mesures « anti-migrants » se resserre. Entre des plans de départ volontaire et des reconductions systématiques, la violation des droits humains prend une proportion qui inquiète particulièrement les organisations de défense de ces droits.

En mission en fin de mois d’août dernier aux iles Turcs et Caicos, le groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) a dressé un tableau alarmant de la situation des haitiens-nes dans l’archipel britannique, où contrairement aux Bahamas il n’existe pas de consulat haïtien.

Thursday, September 10, 2009

Le chef de gang Amaral Duclona tombe dans l’escarcelle de la police dominicaine

Haïti-R. Dominicaine-Arrrestation

Le chef de gang Amaral Duclona tombe dans l’escarcelle de la police dominicaine

Rattrapé par un passé très lourd, l’ancien leader des bandes armées de Cité Soleil, qui vivait dans la clandestinité en R. Dominicaine, devrait être extradé vers la France où, sauf surprise, il sera jugé pour son implication présumée dans l’assassinat de deux citoyens français, Claude Bernard Lauture en 2004 et Paul-Henri Moural, consul honoraire, en 2005

mercredi 9 septembre 2009,

Radio Kiskeya

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Les autorités dominicaines ont procédé mardi soir à l’arrestation d’Amaral Duclona, l’un des principaux chefs de gangs ayant orchestré la sinistre "Opération Bagdad" et qui s’était réfugié depuis un certain temps en territoire voisin où il vivait sous une fausse identité.

Selon le porte-parole de la Direction nationale de contrôle des drogues (DNCD), Roberto Lebròn, relayé par les agences Associated Press et EFE, Duclona, sous le coup d’une demande d’extradition de la France, a été arrêté au moment de quitter un quartier de la province de La Romana (est de la République Dominicaine).

Agé de 31 ans, l’ancien puissant caïd de Cité Soleil (banlieue nord de Port-au-Prince) se faisait passer pour Berthony Jolicœur.

Les autorités dominicaines affirment qu’Amaral Duclona a été arrêté sur ordre de la Cour suprême de justice (CSJ) ayant donné suite à une requête du procureur général local (chef du parquet) qui avait lui-même reçu une demande d’extradition de la jusitice française. Transféré à Santo Domingo où il a été placé en détention au siège de la DNCD, le prévenu pourrait être bientôt extradé vers Paris dans le cadre de l’entraide judiciaire entre les deux pays.

M. Duclona est en effet accusé d’avoir assassiné, le 31 mai 2005 à Port-au-Prince, Paul-Henri Moural, consul honoraire de France au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale). Ce crime odieux avait été commis au cours d’une journée d’horreur qui s’était également soldée par l’incendie criminel du Marché Tête-Bœuf et la mort de plusieurs marchandes et acheteurs qui s’y trouvaient.

De plus, Radio Kiskeya a appris que l’ex-homme fort du quartier de Bélékou à Cité Soleil faisait l’objet d’un avis de recherche pour le meurtre du consul Moural, mais aussi pour l’enlèvement suivi de l’exécution de Claude Bernard Lauture, un ressortissant français d’origine haïtienne. Son corps avait été découvert à Port-au-Prince le 6 janvier 2004.

En charge de l’enquête sur ce double homicide, le juge d’instruction Cyprien Denis avait inculpé le chef de gang contre qui un avis de recherche avait été délivré le 12 janvier 2006.

Divers autres actes délictueux sont reprochés à Amaral Duclona et à ses lieutenants qui régnaient sans partage comme des "seigneurs de la guerre" à Cité Soleil et dans d’autres quartiers populaires de la capitale. Les partisans armés de l’ancien Président Lavalas Jean-Bertrand Aristide les avaient transformés en sanctuaires de l’Opération Bagdad, une campagne de terreur lancée en 2004, quelques mois après la chute du leader Lavalas.

Ouvertement favorable à la candidature de René Préval aux présidentielles de 2006, Amaral Duclona avait -malgré l’offensive lancée alors par le chef de l’Etat en faveur de la reddition des membres des bandes armées- continué à circuler librement et à échapper aux forces de sécurité haïtiennes et onusiennes. En revanche, d’autres comme Bélony Pierre, Evens Jeune dit "Evens Ti Kouto" (récemment décédé en prison) ou encore William Baptiste alias "Ti Blan" (condamné) devaient être appréhendés après avoir fait parler la poudre à Cité Soleil ou dans d’autres quartiers populeux.

Friday, September 4, 2009

Haiti/Patrimoine : Trois lakou sacrés du vodou réhabilités aux Gonaïves

Haiti/Patrimoine : Trois lakou sacrés du vodou réhabilités aux Gonaïves

vendredi 4 septembre 2009

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P-au-P, 3 sept. 09 [AlterPresse] --- Trois (3) des lakou sacrés du vodou en Haïti, Souvnans, Badjo et Soukri, situés aux Gonaïves (Artibonite, Nord) seront l’objet de travaux de réhabilitation à partir du premier weekend de septembre 2009, a annoncé le ministre de la culture et de la communication, Olsen Jean Julien, s’exprimant, ce jeudi 3 septembre en compagnie du secrétaire d’Etat à la production animale, Michel Chancy, dans une conférence de presse à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.

La cérémonie d’inauguration des travaux de réhabilitation de ces trois lakou sacrés du vodou aura lieu ce samedi 5 septembre 2009 aux Gonaïves (à 171 kilomètres au nord de la capitale), sous les auspices du bureau de la Première ministre Michèle Duvivier Pierre-Louis, du ministère de la culture et de la communication (Mcc) et des serviteuses et serviteurs du lakou Badjo.

Les lakou de Soukri, Souvnans et Badjo sont parmi les lieux de patrimoine, historiques et culturels, les plus anciens du pays. Tous les ans, des Haïtiennes et Haïtiens viennent de partout pour célébrer les rituels vodous qui durent parfois plusieurs semaines.

« Les lakou sont de grands lieux de pèlerinage, beaucoup d’Haïtiens y vont. Ce sont des foyers immenses de construction, de production et de transmission de sens », signale Olsen Jean Julien.

Des espaces polyvalents, des services culturels et socio-économiques ont été implantés dans ces lakou dans l’idée de leur permettre de mieux jouer leur rôle de transmission des valeurs traditionnelles, de lieu de culte populaire mais aussi de production économique, précise le ministre.

A Soukri, le portail Loaka, le bâtiment Kay Mèt et le péristyle (temple du vodou) ont été reconstruits. La douche, les toilettes, le portail Parenn Legba et le péristyle ont été réhabilités au lakou Souvnans, tandis qu’à Badjo les interventions effectuées concernent l’entrée principale, les infrastructures d’urgence et la mare sacrée.

Activités de promotion de l’élevage en relation aux travaux dans les lakou

Ces travaux de réhabilitation auront également permis au ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Mandr) de réaliser des activités pour encourager la production nationale, selon Michel Chancy.

150 familles bénéficient d’un programme de distribution de bétail. Chaque bénéficiaire recevra deux femelles de cabris et un bouc d’une espèce améliorée.

Avec le concours du bureau d’ethnologie, de nouvelles variétés d’herbes ont été introduites. Les éleveurs ont pu suivre des séances de formation et des parcs pour animaux ont été construits.

Une unité de transformation de lait de 75 m2 a été construite à Soukri, avec des équipements de conservation de lait. Cette unité permettra aux éleveurs de fabriquer du fromage pour s’assurer ainsi un certain revenu.

Michel Chancy fait état de la construction d’une autre laiterie à Badjo, en faisant savoir que « ce sont les habitants qui ont défini les règles du jeu, en spécifiant aux représentants de l’Etat ce qu’ils voulaient ».

Une enveloppe de 10 millions de gourdes (Us $ 1.00 = 41.75 gourdes aujourd’hui) a été allouée à ces travaux de réhabilitation, en plus d’un autre cachet de 3 millions de gourdes, souligne le ministre de la culture.

Par ailleurs, 120 personnes attachées à ces trois lakou ont participé, pendant dix jours, à un atelier de peinture expérimental assuré par des professeurs de l’école nationale des arts (Enarts). Une exposition d’une sélection des œuvres réalisées est prévue pour l’inauguration ce samedi 5 septembre.

Les travaux de réhabilitation de ces lakou s’inscrivent dans le cadre du programme d’urgence du gouvernement, lancé après le passage des cyclones de 2008.

«Pendant les cyclones, beaucoup de gens se sont refugiés dans ces lakou, utilisés comme des abris provisoires », rappelle le ministre de la culture.

Le Mcc a, de son côté, initié un programme de conservation et de mise en valeur du patrimoine.

Tuesday, September 1, 2009

A further note on the killings at La Scierie

A fellow I hadn't heard of before recently wrote to me in the wake of my highlighting some of the problems with the reportage of Wadner Pierre and Jeb Sprague for the Inter Press Service on the Ronald Dauphin case in Haiti, given the former's link with paid advocates of Haiti's former president, Jean-Bertrand Aristide, and the latter's rather loopy public declarations on subjects Haitian in the past. This commentary in turn had spurred a reply from the ever-opportunistic Kim Ives, late of the Brooklyn-based publication Haiti Progrès, currently of Haiti Liberté. A fellow describing himself as a "friend" of Ives then emailed me (in a thoroughly respectful manner, unlike the apparently unstable Sprague) to ask me a few questions, which I will re-rephrase slightly here, while preserving the correspondent's anonymity.

1) Whether Ronald Dauphin is guilty or not, is it not a violation of human rights to keep someone in prison indefinitely without being charged or put on trial?

2) The Bush Administration circumvented this issue by changing the description of suspected terrorists to detainees in order to rationalize indefinite imprisonment. The overwhelming, humane response has been to set them free or put them on trial. In Haiti, prisoners are simply left to rot. Do you - Michael Deibert - you support this?

3) Are you concerned that if set free until trial, Ronald Dauphin will disappear or commit more crimes? Do you think he is a danger to Haitian society?

My response, which may be of interest to readers as it addresses some important issues, ran as follows:

Hello, and thank you for your email. It addresses an important question, one which goes to the heart of what is happening in Haiti right now.

When I interviewed him in June regarding St. Marc case, Pierre Espérance, the director of the Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), made a very perceptive statement to the effect that, in Haiti’s broken justice system, the criminal becomes a victim because the system doesn't work.

This, in my view as someone who has spent a considerable amount of time in St. Marc, is what is happening in the case of Ronald Dauphin. I really defy anyone to spend a morning or afternoon talking with the many families associated with the Association des Victimes du Génocide de la Scierie (AVIGES), listen to their stories and not come away with the impression that the combined forces of the Police Nationale de Haiti, the Unité de Sécurité de la Garde du Palais National and especially Bale Wouze subjected them to something truly horrible during February 2004. Yet, strangely enough (to me at least), in the international Haiti solidarity network, nary a voice is raised to offer these people comfort, solace or support. I think this is something of which all us, as foreigners who claim to care for Haiti, should be ashamed.

According to my own interviews in St. Marc and the interviews of others, Ronald Dauphin, along with former Fanmi Lavalas Deputy Amanus Mayette (freed from prison in April 2007) and the deceased Bale Wouze leader Somoza were three of the most visible architects of the slaughter that took place in St. Marc that month, and the offenses such as the gang rape of women that took place then and afterwards.

Do I think that Ronald Dauphin is a danger to his fellow Haitians? Yes, but that is no excuse for holding him in jail indefinitely without trial. If I, as a journalist, can travel to St. Marc and find people virtually lining up around the block willing to share quite lucid and disturbing tales of the state-sponsored violence that they have been subjected to, then it seems not only possible or desirable but essential that the Haitian state find a way to address their demands for justice.

However grave his crimes, as a citizen Ronald Dauphin has his rights, as well. But what disturbs me most, perhaps, is the incredible arsenal of money and personnel arrayed to not only assure Mr. Dauphin of his rights but to discredit the victims of political violence in Haiti and to deny them their day in court. I thought that it was a national scandal, for example, when those convicted of participation in the April 1994 massacre of Aristide supporters in Gonaives had their sentences overturned by Haiti's supreme court in 2005, but at least the people of Gonaives got their day in court, however sullied it later became. What about the people of St. Marc?

The same actors who prosecuted the Gonaives case during the Préval government’s first mandate - the Bureau des Avocats Internationaux (BAI) and (now) the Institute for Justice and Democracy in Haiti (IJDH) - now work on behalf of the victimizers in the St. Marc case. It is a seriously complicated question, but I don’t think that the cause of justice in Haiti is served by having one standard of advocacy for former officials and partisans of the Fanmi Lavalas party and another for everyone else in Haiti.

If these groups are genuinely advocating for an equal measure of justice to be applied to all in Haiti, why were none of their voices raised during the 2001-2004 government of Jean-Bertrand Aristide, when the prisons were equally swollen with (mostly unknown) defendants who had never seen a judge? Why were no voices raised against the corruption of the judicial process against former dictator Prosper Avril, no matter how distasteful he may be, or against the nakedly political detention of Coordination Nationale des Societaires Victimes spokesmen Rosemond Jean, or against the two-year detention-without-trial of Winston Jean-Bart, aka the famous Tupac of Cité Soleil? Where was their compassion following the horrific slaying of Haitian journalist and poet Jacques Roche? In my view, they were silent then as they are silent now because they see human rights only as an issue to be bandied about when it is politically expedient to do so for the political current they serve, not as a long-term commitment to build a better Haiti.

It is a very thorny problem: How does one give justice to victims while still insuring the rights of the accused? As you correctly point out, it is a debate that still goes on in the United States and in other countries with supposedly functioning judicial systems to this day.

The old adage of following the money is accurate up to a point. Some have pointed out RNDDH’s 2004 award of C$100,000 (US$85,382) from the Canadian International Development Agency, even though, as far as I can discern, most of the group’s funding comes from organizations such as Christian Aid, the Mennonite Central Committee and the Lutheran World Federation. Nevertheless, since that grant,RNDDH has consistently advocated for justice on behalf of a number of Fanmi Lavalas members, including Jean Maxon Guerrier, Yvon Feuille, Gerald Gilles, and Rudy Hériveaux. RNDDH, for me, has shown a commitment to a non-political defense of human rights that BAI/IJDH, linked monetarily and otherwise with Mr. Aristide’s attorney, have never shown.

Perhaps the best we can do as foreigners is to encourage a genuinely non-partisan, non-political development and reinforcement of the Haitian judicial system through institutions such as the newly re-opened magistrate’s school, so that justice can be given to the victims of the human rights abuses and the human rights of perpetrators, accused and otherwise, can also be safeguarded. Perhaps boring and not very sexy, but as a man once told me, the most revolutionary thing you can do in Haiti is to strengthen an institution. I still believe that is true.

I hope this has helped to answer your questions.

Best regards,

MD