Haïti-Dictature : Manifestations diverses pour commémorer les 50 ans du massacre de Jérémie
vendredi 1er août 2014
(Read the original article here)
vendredi 1er août 2014
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P-au-P, 1 aout 2014 [AlterPresse] --- Le Comité
devoir de mémoire annonce un ensemble de manifestations religieuses et
culturelles en vue de commémorer les 50 ans du massacre de jeunes et de
familles entières dans la ville de Jérémie (Grand Anse/sud-ouest) en été
1964 sous le règne du défunt dictateur François Duvalier (1957-1971),
apprend AlterPresse.
Le lundi 4 août 2014, une veillée de prières sera organisée à la Cathédrale Saint-Louis à Jérémie.
Une messe de souvenir est aussi prévue au même endroit, le mardi 5 août 2014, suivi d’un pèlerinage vers le mausolée des victimes.
Une conférence-débats, suivie de l’inauguration d’une exposition-souvenir sur les 13 membres de « Jeune Haïti » et les Vêpres jérémiennes de 1964, se tiendra à la bibliothèque Carl Edward Peters de Jérémie, le mercredi 6 août 2014.
Des films documentaires comme « L’homme sur les quais » de Raoul Peck, « Le règne de l’impunité » d’Arnold Antonin et « Wòch nan solèy » de Patricia Benoit seront projetés à cette bibliothèque, respectivement les 7, 8 et 9 août 2014.
Des représailles ont été orchestrées par François Duvalier contre treize membres du groupe « Jeune Haïti », dont des mulâtres, après leur entrée dans la ville de Jérémie, en août 1964.
Plus d’une vingtaine de personnes, issues de familles des membres de Jeune Haïti, ont été massacrées dans la ville de Jérémie.
Les treize membres du groupe ont été traqués, tués sur place ou emmenés et exécutés en public devant le cimetière de Port-au-Prince.
Des centaines de mulâtres, femmes, vieillards et enfants ont aussi été torturés puis tués, aux mois d’août, septembre et octobre 1964.
Ces massacres sont aussi dénommées « les Vêpres jérémiennes ».
L’ouvrage titré « Armée d’Haïti après Magloire et Hitlérisme duvaliérien » du professeur Gérard Alphonse Férère livre quelques moments sombres de ces massacres, enclenchés contre ces victimes innocentes à cette époque.
Lors des massacres, des stylets et des cigarettes ont même été utilisés comme instruments de torture à l’encontre des enfants par des macoutes avides de sang.
Capturés par les macoutes, Marcel Numa et Louis Drouin sont torturés et fusillés à Port-au-Prince, en pleine rue, devant le cimetière, en novembre 1964.
La présence des employés de l’État et du secteur privé, des élèves de toutes les écoles (préscolaire, primaire, secondaire) et des facultés fut exigée par Duvalier sur le lieu de l’exécution pour qu’ils en soient témoins.
Des orchestres populaires ont été contraints de s’y rendre pour jouer de la musique. Des boissons gratuites furent distribuées en la circonstance.
Les cadavres tombés en putréfaction furent détachés des poteaux après plusieurs jours. [emb kft gp apr 31/07/2014 13 : 25]
Le lundi 4 août 2014, une veillée de prières sera organisée à la Cathédrale Saint-Louis à Jérémie.
Une messe de souvenir est aussi prévue au même endroit, le mardi 5 août 2014, suivi d’un pèlerinage vers le mausolée des victimes.
Une conférence-débats, suivie de l’inauguration d’une exposition-souvenir sur les 13 membres de « Jeune Haïti » et les Vêpres jérémiennes de 1964, se tiendra à la bibliothèque Carl Edward Peters de Jérémie, le mercredi 6 août 2014.
Des films documentaires comme « L’homme sur les quais » de Raoul Peck, « Le règne de l’impunité » d’Arnold Antonin et « Wòch nan solèy » de Patricia Benoit seront projetés à cette bibliothèque, respectivement les 7, 8 et 9 août 2014.
Des représailles ont été orchestrées par François Duvalier contre treize membres du groupe « Jeune Haïti », dont des mulâtres, après leur entrée dans la ville de Jérémie, en août 1964.
Plus d’une vingtaine de personnes, issues de familles des membres de Jeune Haïti, ont été massacrées dans la ville de Jérémie.
Les treize membres du groupe ont été traqués, tués sur place ou emmenés et exécutés en public devant le cimetière de Port-au-Prince.
Des centaines de mulâtres, femmes, vieillards et enfants ont aussi été torturés puis tués, aux mois d’août, septembre et octobre 1964.
Ces massacres sont aussi dénommées « les Vêpres jérémiennes ».
L’ouvrage titré « Armée d’Haïti après Magloire et Hitlérisme duvaliérien » du professeur Gérard Alphonse Férère livre quelques moments sombres de ces massacres, enclenchés contre ces victimes innocentes à cette époque.
Lors des massacres, des stylets et des cigarettes ont même été utilisés comme instruments de torture à l’encontre des enfants par des macoutes avides de sang.
Capturés par les macoutes, Marcel Numa et Louis Drouin sont torturés et fusillés à Port-au-Prince, en pleine rue, devant le cimetière, en novembre 1964.
La présence des employés de l’État et du secteur privé, des élèves de toutes les écoles (préscolaire, primaire, secondaire) et des facultés fut exigée par Duvalier sur le lieu de l’exécution pour qu’ils en soient témoins.
Des orchestres populaires ont été contraints de s’y rendre pour jouer de la musique. Des boissons gratuites furent distribuées en la circonstance.
Les cadavres tombés en putréfaction furent détachés des poteaux après plusieurs jours. [emb kft gp apr 31/07/2014 13 : 25]
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