Monday, August 11, 2014

Haiti police spokesman: Mass prison escape "a conspiracy carried out from inside the prison"

Lundi, 11 août 2014 09:25  

13 évadés capturés par les forces de l'ordre  

Radio Metropole  

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Les forces de l'ordre sont à la recherche de plusieurs dizaines de prisonniers en cavale suite à une mutinerie à la prison civile de la Croix-des Bouquets hier dimanche. Parmi les personnes en cavale figure l'homme d'affaires Clifford Brandt, chef d'un important gang de kidnapping.  

Le porte parole de la police, Gary Desrosiers, a révélé que 13 évadés ont été capturés par les policiers quelques heures après la mutinerie dans cette prison de haute sécurité située non loin de la capitale.  

Selon les premiers éléments de l'enquête les mutins n'auraient bénéficié d'aucun appui extérieur pour réussir leur coup. Des riverains ont indiqué que plusieurs centaines de personnes étaient sorties de l'enceinte courant dans tous les sens quelques instants après une intense fusillade.  

"C'est un complot réalisé à l'intérieur de la prison qui a provoqué cette évasion. Il n'y a pas eu d'attaque venue de l'extérieur", a laissé entendre M. Desrosiers démentant ainsi les informations faisant état de l'intervention d'une voiture blindée.  
Les membres du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) ont lancé hier soir l'enquête sur cet évasion spectaculaire de ce centre carcéral de haute sécurité. Les ministres de la justice, Jean Renel Sanon, et de l'intérieur, Reginald Delva, deux ex militaires des FAD'H, ont pu collecter les premières informations sur les circonstances de l'évasion.  

Plusieurs personnalités dont Clifford Brandt et Roodly Ethéard étaient détenues dans cette prison de haute sécurité construit en 2012 grâce à un don du gouvernement canadien. 899 personnes étaient incarcérées dans ce centre carcéral. LLM / radio Métropole Haïti

Monday, August 4, 2014

Manifestations diverses pour commémorer les 50 ans du massacre de Jérémie

Haïti-Dictature : Manifestations diverses pour commémorer les 50 ans du massacre de Jérémie  

vendredi 1er août 2014

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P-au-P, 1 aout 2014 [AlterPresse] --- Le Comité devoir de mémoire annonce un ensemble de manifestations religieuses et culturelles en vue de commémorer les 50 ans du massacre de jeunes et de familles entières dans la ville de Jérémie (Grand Anse/sud-ouest) en été 1964 sous le règne du défunt dictateur François Duvalier (1957-1971), apprend AlterPresse.

Le lundi 4 août 2014, une veillée de prières sera organisée à la Cathédrale Saint-Louis à Jérémie.
Une messe de souvenir est aussi prévue au même endroit, le mardi 5 août 2014, suivi d’un pèlerinage vers le mausolée des victimes.

Une conférence-débats, suivie de l’inauguration d’une exposition-souvenir sur les 13 membres de « Jeune Haïti » et les Vêpres jérémiennes de 1964, se tiendra à la bibliothèque Carl Edward Peters de Jérémie, le mercredi 6 août 2014.

Des films documentaires comme « L’homme sur les quais » de Raoul Peck, « Le règne de l’impunité » d’Arnold Antonin et « Wòch nan solèy » de Patricia Benoit seront projetés à cette bibliothèque, respectivement les 7, 8 et 9 août 2014.

Des représailles ont été orchestrées par François Duvalier contre treize membres du groupe « Jeune Haïti », dont des mulâtres, après leur entrée dans la ville de Jérémie, en août 1964.
Plus d’une vingtaine de personnes, issues de familles des membres de Jeune Haïti, ont été massacrées dans la ville de Jérémie.

Les treize membres du groupe ont été traqués, tués sur place ou emmenés et exécutés en public devant le cimetière de Port-au-Prince.

Des centaines de mulâtres, femmes, vieillards et enfants ont aussi été torturés puis tués, aux mois d’août, septembre et octobre 1964.

Ces massacres sont aussi dénommées « les Vêpres jérémiennes ».

L’ouvrage titré « Armée d’Haïti après Magloire et Hitlérisme duvaliérien » du professeur Gérard Alphonse Férère livre quelques moments sombres de ces massacres, enclenchés contre ces victimes innocentes à cette époque.

Lors des massacres, des stylets et des cigarettes ont même été utilisés comme instruments de torture à l’encontre des enfants par des macoutes avides de sang.

Capturés par les macoutes, Marcel Numa et Louis Drouin sont torturés et fusillés à Port-au-Prince, en pleine rue, devant le cimetière, en novembre 1964.

La présence des employés de l’État et du secteur privé, des élèves de toutes les écoles (préscolaire, primaire, secondaire) et des facultés fut exigée par Duvalier sur le lieu de l’exécution pour qu’ils en soient témoins.

Des orchestres populaires ont été contraints de s’y rendre pour jouer de la musique. Des boissons gratuites furent distribuées en la circonstance.

Les cadavres tombés en putréfaction furent détachés des poteaux après plusieurs jours. [emb kft gp apr 31/07/2014 13 : 25]