Haïti-Riz : Cri d’alarme dans la Vallée de l’Artibonite
(Read the original article here)
P-au-P, 10 déc. 2013 [AlterPresse] --- L’administration Martelly/Lamothe s’accapare, de force, des terres paysannes dans le Nord et le Nord-Est au profit de firmes multinationales, dénoncent plusieurs organisations paysannes dans une note transmise à AlterPresse.
De grands propriétaires terriens et des entreprises multinationales supportés par le gouvernement haïtien sont pointés du doigt dans cette affaire par plusieurs organisations paysannes à l’image de la Coordination de résistance populaire du Nord-Est (Krpn) et la Fédération des planteurs pour le développement du Nord-Est (Fpdn).
Ces paysannes et paysans victimes se plaignent de la perte de leurs terres, de la contamination de l’eau et de la mer dans leurs communautés, du pillage des ressources comme l’or, le nickel et la bauxite.
Ces terres sont accaparées pour l’établissement de zones franches, indiquent-elles.
Le modèle politique et économique prôné par le président Martelly, dénommé « Open for Business » a contribué à créer un climat favorable aux accaparements de terres dans le pays.
Dans le Nord et le Nord-Est notamment à Caracol, Vallières/Carice, Limonade et Mont-Organisé, cette pratique prend une plus grande ampleur.
Des terres auraient été offertes par le chef de l’Etat à une entreprise appelée « Agritrans SA » au détriment des familles paysannes vivant sur ces lieux, critiquent ces organisations.
Elles condamnent ce projet gouvernemental qui n’a aucun respect pour les droits humains, la dignité de la personne humaine, le bien commun et la souveraineté du pays.
Lors d’un rassemblement organisé le 17 octobre 2013 sur ces terres, les organisations avaient demandé aux autorités de respecter les zones où les familles paysannes vivent et de les dédommager des dégâts qui seraient commis par la firme « Agritrans SA » sur leurs récoltes et contre leurs animaux.
La veille, un présumé groupe de bandits au service de « Agritrans SA » avaient déjà attaqué avec des tirs et à coups de pierres les résidences des dirigeants du mouvement, selon ce qui est rapporté.
Les organisations recommandent à l’Etat de donner aux paysans des moyens pour travailler la terre, planter des bananes pour la population et la vente sur le marché externe dans le cadre de la coopération avec d’autres pays.
L’une des organisations protestataires, la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda) entend contribuer au développement et au renforcement de la capacité politique des organisations paysannes dans le Nord et le Nord-Est dans leur lute pour l’accès aux terres agricoles.
[emb kft gp apr 10/12/2013 14 : 55]
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P-au-P, 10 déc. 2013 [AlterPresse] --- L’administration Martelly/Lamothe s’accapare, de force, des terres paysannes dans le Nord et le Nord-Est au profit de firmes multinationales, dénoncent plusieurs organisations paysannes dans une note transmise à AlterPresse.
De grands propriétaires terriens et des entreprises multinationales supportés par le gouvernement haïtien sont pointés du doigt dans cette affaire par plusieurs organisations paysannes à l’image de la Coordination de résistance populaire du Nord-Est (Krpn) et la Fédération des planteurs pour le développement du Nord-Est (Fpdn).
Ces paysannes et paysans victimes se plaignent de la perte de leurs terres, de la contamination de l’eau et de la mer dans leurs communautés, du pillage des ressources comme l’or, le nickel et la bauxite.
Ces terres sont accaparées pour l’établissement de zones franches, indiquent-elles.
Le modèle politique et économique prôné par le président Martelly, dénommé « Open for Business » a contribué à créer un climat favorable aux accaparements de terres dans le pays.
Dans le Nord et le Nord-Est notamment à Caracol, Vallières/Carice, Limonade et Mont-Organisé, cette pratique prend une plus grande ampleur.
Des terres auraient été offertes par le chef de l’Etat à une entreprise appelée « Agritrans SA » au détriment des familles paysannes vivant sur ces lieux, critiquent ces organisations.
Elles condamnent ce projet gouvernemental qui n’a aucun respect pour les droits humains, la dignité de la personne humaine, le bien commun et la souveraineté du pays.
Lors d’un rassemblement organisé le 17 octobre 2013 sur ces terres, les organisations avaient demandé aux autorités de respecter les zones où les familles paysannes vivent et de les dédommager des dégâts qui seraient commis par la firme « Agritrans SA » sur leurs récoltes et contre leurs animaux.
La veille, un présumé groupe de bandits au service de « Agritrans SA » avaient déjà attaqué avec des tirs et à coups de pierres les résidences des dirigeants du mouvement, selon ce qui est rapporté.
Les organisations recommandent à l’Etat de donner aux paysans des moyens pour travailler la terre, planter des bananes pour la population et la vente sur le marché externe dans le cadre de la coopération avec d’autres pays.
L’une des organisations protestataires, la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda) entend contribuer au développement et au renforcement de la capacité politique des organisations paysannes dans le Nord et le Nord-Est dans leur lute pour l’accès aux terres agricoles.
[emb kft gp apr 10/12/2013 14 : 55]
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