Thursday, October 29, 2009
Video on PNH'S SWAT team
Wednesday, October 28, 2009
Playing politics in Haiti
Playing politics in Haiti
Haiti headed for disaster in effort to oust prime minister
The Miami Herald
(Read the original article here)
As the end of the hurricane season nears, it appears Haiti may avoid getting hit by a natural disaster this year. Not so for man-made disasters, however.
A political maelstrom is brewing that could destroy the international effort to rebuild Haiti following a series of storms that ravaged the island last year. This menace takes the form of an effort in the Senate to remove Prime Minister Miche`le Pierre-Louis, who has managed the government capably in the 14 months since she was appointed by President René Préval.
Ms. Pierre-Louis was ratified by the National Assembly after her predecessor was fired, ushering in a needless and prolonged period of political bickering over who would fill the position. All this followed years of instability and political violence that came to a halt only after U.N. peacekeepers arrived.
Now Haiti has a chance to turn the page. Only three weeks ago, former U.S. President and U.N. Special Envoy Bill Clinton led a historic trade mission to Haiti that held out the promise of new investment and new jobs, both of which Haiti desperately needs. Investors need to be reassured, though, that Haiti's leaders can manage their political affairs without needless upheavals and unrest.
Removing Ms. Pierre-Louis for no good reason sends precisely the wrong message. Sen. Jean Hector Anacasis, a leading adversary, told Miami Herald Caribbean correspondent Jacqueline Charles that there is too much discontent among the populace because of the slow pace of recovery. That's a thin reed upon which to hang the current government. Recovery has been slow because of scarce resources, but that is not the prime minister's fault.
On the contrary, Ms. Pierre-Louis has apparently won the confidence of international groups and potential investors. Her removal would destroy momentum to rebuild Haiti with support from abroad.
President Préval must try to halt this oncoming disaster by strongly expressing his backing for his prime minister. He has been too quiet through this whole affair, as if it does not concern him, yet he is the head of state, and his party controls the Senate. He has a responsibility to lead, and now is the time to show it.
Ms. Pierre-Louis has been summoned to the Senate on Thursday, where she will surely be mauled by her adversaries, and then probably voted out of office.
What a shame. It would produce another round of musical chairs in which ministers leave office to be replaced by other ministers who barely have time to learn their jobs before another government falls and they, too, are booted. That's a recipe for unending political instability, the last thing Haiti needs.
Haiti's 10 million people deserve better. Their leaders should think about them, for a change, instead of playing politics with Haiti's future.
Tuesday, October 27, 2009
Interpellation : Pas encore de confirmation de la présence jeudi au Sénat de la première ministre Michèle D. Pierre Louis
Interpellation : Pas encore de confirmation de la présence jeudi au Sénat de la première ministre Michèle D. Pierre Louis
Elle annonce un « audit croisé » de la gestion des 197 millions et dénonce qu’on lui ait envoyé une lettre d’interpellation en son absence, « comme cela se faisait dans le passé »
mardi 27 octobre 2009,
Radio Kiskeya
(Read the original article here)
Dans une adresse pré-enregistrée ce mardi à la nation, la première ministre Michèle Duvivier Pierre Louis s’est gardée d’indiquer si elle compte se présenter jeudi au Sénat où elle est menacée de renvoi par une majorité de parlementaires de la Plate forme présidentielle LESPWA insatisfaits de son bilan, et notamment de la gestion du fond d’urgence de 197 millions de dollars américains mis à sa disposition après les 4 ouragans et tempêtes tropicales ayant frappé le pays en été 2008.
Affirmant accepter le principe de l’interpellation, Mme Pierre Louis a toutefois indiqué avoir initié des consultations en vue de savoir « comment avancer dans le dossier ».
Concernant le fond d’urgence dont l’utilisation controversée est l’un des motifs de l’interpellation, le chef du gouvernement annonce avoir ordonné un « audit croisé » qui sera mené par la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (principal Tribunal administratif du pays), l’Inspection Générale des Finances et un auditeur externe. Elle a formé le vœu que les résultats de cet audit détermineront s’il y a eu malversations et, si c’est le cas, qui en sont les auteurs. Elle espère aussi que ces résultats mettront un terme définitif aux « accusations fantaisistes » ayant cours dans le pays au sujet de l’utilisation de ces fonds.
Sur un ton pathétique, Mme Pierre Louis a relevé le fait que, « comme par le passé », la lettre d’interpellation a été acheminée à la Primature en son absence.
Avant d’en venir à ces considérations, Mme Pierre Louis a présenté ses sympathies aux victimes des récentes inondations à Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince), notant au passage que, pour des interventions d’urgence, des moyens faisaient défaut au Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (TPTC).
Elle a également présenté des sympathies aux parents de compatriotes tués récemment en République dominicaine, avant d’apporter des explications sur sa récente participation à Stockholm (Suède) aux journées européennes du développement. A ce sujet, en réponse à certaines critiques, elle précise avoir effectué le déplacement exclusivement aux frais de l’Union Européenne et en compagnie de seulement deux collaborateurs.
Dans le cadre de cette adresse à la nation, Mme Pierre Louis s’est livrée à un véritable tour d’horizon des initiatives prises par son gouvernement dans divers domaines, notamment en matière de coopération internationale. L’allègement de 1.2 milliards de la dette externe du pays n’a pas été obtenue sans effort, souligne-t-elle. Au nombre des autres résultats obtenus, Mme Pierre Louis cite la certification d’Haïti par le président américain Barack Obama pour la Loi Hope, la réorientation de l’aide des Etats-Unis à Haïti, le nouveau partenariat défini avec l’Union Européenne. Elle n’a par contre dit mot des réalisations enregistrées dans le cadre de la coopération trilatérale Venezuela-Cuba-Haïti.
Le chef du gouvernement a également mis l’accent sur d’importants efforts accomplis en matière de réforme de l’administration publique et de mise en place d’instruments et d’institutions indispensables au remodelage de l’Etat.
Mettant l’accent sur le fait que, pour le moment, Haïti n’est éligible qu’à l’aide humanitaire, le chef du gouvernement a fait ressortir l’importance de l’option d’ouverture du pays aux investisseurs étrangers. En ce sens, Mme Pierre Louis salue la nomination de Bill Clinton au poste d’envoyé spécial des Nations Unies en Haïti et l’ensemble des initiatives qu’il a prises, notamment le récent forum d’investisseurs étrangers qu’il a récemment organisé dans le pays. Elle se réjouit également de la tenue récente à Port-au-Prince du forum des entreprises de la Grande Caraïbe.
De l’ensemble des initiatives prises, il pourrait résulter la création d’emplois avant la fin de l’année, annonce Mme Pierre Louis.
Au nombre des divers programmes conçus par son gouvernement, il y en a un qui, dit-elle, lui tient particulièrement à cœur. Il s’agit de celui relatif à la réforme de l’Etat civil qui ouvre la perspective de l’identification de tous les haïtiens. Ce programme est financé par la Banque Interaméricaine de Développement (BID) à hauteur de 10 millions de dollars.
Répondant implicitement à des critiques sur sa politique sociale, Mme Pierre Louis exprime sa frustration face aux maigres moyens de l’Etat par rapport aux immenses besoins de la population. Mais, elle estime que l’Etat n’a pas pour mission d’aider chaque citoyen en particulier, mais plutôt d’offrir des services de base et de contribuer à la résolution des problèmes collectifs.
Mme Pierre Louis a réaffirmé les sentiments altruistes qui l’ont motivée quand elle a accepté de remplir la fonction de premier ministre. Elle soutient enfin être animée des mêmes sentiments et se dit prête, si elle doit partir, à laisser le poste la tête haute. [jmd/Radio Kiskeya]
Tuesday, October 20, 2009
Manifestation et contre-manifestation de paysans le 16 octobre
lundi 19 octobre 2009
Par Karenine Francesca Théosmy
De notre envoyée spéciale
(Read the original article here)
Pont Sondé (Artibonite, Haïti), 19 oct. 09 [AlterPresse] --- Une marche, organisée par plus d’une centaine de paysannes et paysans de l’Artibonite, à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation, le vendredi 16 octobre 2009, a été dispersée à Pont Sondé (Artibonite, Nord) par un autre groupe de paysans armés de bâtons et de pierres, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Partis de Kafou Pèy pour arriver au Pont Sondé, les manifestants paysans voulaient protester contre la hausse du prix des engrais sur le marché de l’Artibonite.
Tout au long du parcours de la marche du 16 octobre dernier, les manifestants ont lancé des slogans revendicatifs, au rythme de musique rara, pour demander à l’Organisme de développement de l’Artibonite (Odva) de prendre ses responsabilités. Ils ont également réclamé des moyens pertinents de production qui leur permettent de travailler, tout en garantissant leur souveraineté alimentaire.
Lorsqu’ils sont arrivés devant le local de l’Odva, un autre groupe de paysans les a repoussés à coups de jets de pierres. Aucune victime n’a été signalée. Aucun responsable de l’Odva n’est venu discuter avec les manifestants et contre-manifestants, au moment où les journalistes étaient sur place.
« Ce sont des potentats, liés à l’Odva, qui auraient mobilisé un groupe de dealers d’engrais, qui revendent les engrais aux marchands, qui nous revendent eux à crédit et à des taux exorbitants », a expliqué Assancio Jacques de l’organisation Mouvement revendicatif des paysans de l’Artibonite (Morepla).
Il n’a pas été possible à AlterPresse de trouver le directeur de l’Odva pour avoir sa position sur la question d’augmentation des engrais dans la vallée de l’Artibonite.
Ce groupe de contre-manifestants paysans bénéficierait d’avantages commerciaux dans la revente, à prix élevé, des sacs d’engrais.
Ces engrais sont, pourtant, une donation du gouvernement du Venezuela à l’Etat haïtien dans le cadre du programme de relance agricole après les cyclones de 2008, rappellent les manifestants paysans.
Les planteurs de la vallée de l’Artibonite accusent l’Odva d’être le principal responsable de la vente du sac d’engrais à prix spéculatif.
Dans l’Artibonite, le sac d’engrais se vend actuellement à 1,200.00 gourdes (US $ 1.00 = 42.00 gourdes ; 1 euro = 64.00 gourdes aujourd’hui), alors que l’État avait fixé son prix à 500.00 gourdes.
La hausse du prix des engrais aurait déjà causé des pertes dans la production du riz en 2009 dans le département de l’Artibonite, d’après Jacques qui déplore que beaucoup de paysans ne peuvent pas produire sur la totalité de leurs surfaces cultivables, ni même suffisamment pour subvenir à leurs propres besoins alimentaires.
Après la perturbation du programme du 16 octobre 2009 par les contre-manifestants paysans, les paysans comptent redéfinir des stratégies pour continuer la lutte.
« La prochaine étape sera de mettre la communauté nationale et internationale au courant de la situation », affirme Assancio Jacques.
Mise en question du projet de culture jatropha
Pour les organisations revendicatives dans la vallée de l’Artibonite, la souveraineté alimentaire nationale serait entravée, d’une part, par la présence « des forces étrangères qui contrôlent, de plus en plus, les institutions du pays », et, d’autre part, par des projets contraires aux intérêts de la population, comme celui de la culture de jatropha (plante connue en Haïti sous le nom de gwo metsiyen).
Sur ce dernier point, « l’État ne reculera pas sans la pression des organisations », croit Adeline Augustin du Mouvement paysan de Papaye (Mpp / Papaye, localité de Hinche, dans le Plateau central, à 128 kilomètres au nord-est de Port-au-Prince), qui signale que, « dans le Nord-Est, beaucoup de terres sont déjà plantées en jatropha ».
La culture de cette plante dont les propriétés sont voisines du diesel, est considérée comme une opportunité de développement pour Haïti, mais aussi comme une menace à la souveraineté alimentaire.
Pour de nombreuses organisations, le risque est trop grand.
A l’heure de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, 1,9 millions de personnes se trouvent en situation d’insécurité alimentaire dans le pays.
La paysannerie haïtienne, qui garantit, en grande partie, l’alimentation de la population, est mise à mal par le mince budget alloué par l’État à l’agriculture, le prix élevé des intrants, la faiblesse des crédits agricoles, le manque de matériels et les problèmes de transport et de commercialisation.
La marche du 16 octobre 2009 et la rencontre qui l’a précédée s’inscrivent dans le cadre d’un cercle de plaidoyer pour la souveraineté alimentaire, notion liée à celle de souveraineté nationale, avance Camile Chalmers de la plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda).
La Papda prévoit de poursuivre d’autres activités de plaidoyer, notamment à l’occasion du sommet des chefs d’État sur la souveraineté alimentaire qui se tiendra à Rome du 15 au 17 novembre prochains.
« Le pays [Haïti] était auto-suffisant jusque dans les années 1972. Ce sont les politiques inadéquates (des gouvernements) qui ont changé la donne », fustige le secrétaire exécutif de la Papda.
Monday, October 19, 2009
Haiti - Back to life
Published: October 15, 2009
Foreign Direct Investment
(Read the original article here)
The violence, poverty and corruption that has blighted Haiti over the past few years has given way to an air of peace, efficiency and optimism. Michael Deibert reports.
Politically aligned gangs warring across the ramshackle capital of shanty towns and gingerbread houses are a thing of the past in Port-au-Prince, the capital city of Haiti, and visitors cannot help but be struck by the feeling of change in the air.
An airport previously staffed by political cronies, where passengers sweated in boiling halls, is now a model of air-conditioned efficiency. Streets once deserted after sunset now teem with life, with upper-class restaurants in the hillside Petionville district and the kerosene-lit roadside stands of the ti machann (vendors) downtown luring customers late into the evening, something unthinkable only a few years ago.
Peace has been brought to this Caribbean country of 9 million people through the work of president René Préval’s government, and the 9000-member United Nations Stabilization Mission in Haiti, known as MINUSTAH.
Haiti was previously ruled by the erratic priest-turned-president Jean-Bertrand Aristide from 2001 until his ousting in February 2004. This was followed by turmoil under an interim government that ruled until President Préval’s inauguration in May 2006.
From a police force of just 3500 at the start of Minustah’s mandate, Haiti now boasts 9200 police officers, a number projected to grow to 10,000 by the year’s end, and to 14,000 by the end of 2011. Recent mid-term parliamentary elections passed largely peacefully – no small feat in a country where ballots often threatened civil order.
In addition, the World Bank, the International Monetary Fund and the Inter-American Development Bank (IADB) collectively cancelled $1.2bn of Haiti’s debt in June, erasing almost two-thirds of the country’s outstanding debt in one stroke. The IADB went even further, approving an additional $120m in grants to help Haiti improve its infrastructure, basic services and disaster prevention plans.
“Haiti has a lot of potential,” says Michèle Pierre-Louis, the country’s prime minster and a respected civil society leader before she joined President Préval’s government. “But we have a very fragile civil society, and we’ve never thought of social mobility and prepared for a middle class.”
Positive outlook
Many observers and investors feel a guarded optimism about the country’s political and economic prospects.
“The investment climate in Haiti is far better now than it was during the [interim] period or the days of President Aristide, that can be said without any doubt,” says Lance Durban, a US businessman who first arrived in Haiti in 1979 and now runs Manutech, an electronics manufacturing company employing about 450 people. “You’re close to the US market, you have a lot of people who speak English and you have the lowest wages in the Americas.”
Last year, Haiti boasted modest-though-respectable GDP growth of 2.3%, and at the beginning of 2009, President Préval created the Groupe de Travail sur la Compétitivité, a body designed to increase Haiti’s competitiveness in attracting global businesses.
Beyond the manufacturing sector, new avenues in Haiti’s potential for investors are also opening up. The garment industry, once a lynchpin of Haiti’s economy, could help the country’s economic revival, if given the right incentives and support. In the US, the Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement Act of 2008 (HOPE II) built on a 2007 measure that provided certain Haitian textiles with duty-free status when entering the US. Mining is another area of interest (see In Focus, below).
Tourism targets
Also on Haiti’s business landscape is the OTF Group, a competitiveness consulting firm credited with breathing new life into Rwanda’s tourism, coffee and agro-industry sectors following the genocide in the country in 1994. OTF has found encouraging evidence that Haiti might be ripe for a similar renaissance.
“In terms of the business opportunities, I am amazed by what I think is possible,” says OTF director Rob Henning. “And our role is to facilitate a process by which the Haitians, both the public and private sector, take ownership over industries and try to create a prosperous Haiti where poverty is reduced through wealth creation and the creation of businesses.”
Though Haiti currently ranks 154 out of the 180 countries covered by the World Bank’s Doing Business Index, substantial improvement has been made in cutting down the red tape that once made investing in the country an inexplicable maze for foreign capital.
It generally now takes a maximum of 40 days to incorporate a company in Haiti, as opposed to the 202 days that it took as recently as 2003.
However, the challenges the country faces remain substantial. Weak infrastructure, environmental degradation and deforestation contributed to conditions which saw a trio of hurricanes kill at least 600 people in 2008. After Haiti’s Senate passed a measure in May raising the country’s minimum wage to a rate of about $4.90 a day, a 300% increase from its current level, President Préval balked at signing the measure, fearing that it would jeopardise Haiti’s already fragile employment sector.
In unison
Despite this, however, Haiti’s business class and its poor majority have learned some hard lessons about working together.
In the once-violent Port-au-Prince neighbourhood of Saint Martin, member’s of Haiti’s private sector and local community leaders have been meeting with the support of the Irish charity Concern Worldwide since 2007. A ‘peace and prosperity’ committee in the district boasts three members from Haiti’s private sector and 12 representatives from the community of Saint Martin. A recent general assembly to address community concerns attracted nearly 150 people.
“You can no longer put a business in a community where it is built against the community,” says Ralph Edmond, the president of Farmatrix, which has manufactured pharmaceutical products in the district since 1994, and who is active in the debate. “If we are to live in this country, then we have to live differently than our fathers did before.”
COUNTRY PROFILE
HAITI
Population: 9.03 million
Pop. growth rate: 1.84%
Area: 27,560 sq km
Real GDP growth: 1.3%
GDP per capita: $1300
Current account: -$611m
Largest sector (% of GDP): Agriculture 66%
Labour force: 3.64 million
Unemployment rate: na
Source: CIA World Factbook, 2009
IN FOCUS
MINING INDUSTRY TO STRIKE GOLD?
Eurasian Minerals, a Colorado-based mining company, in association with Newmont Mining Corporation, has initiated exploratory prospecting procedures at several sites in the north of Haiti, where there could be substantial gold and copper deposits.
In the neighbouring Dominican Republic, the Pueblo Viejo gold deposit has proven to be one of the largest in the Western Hemisphere, with proven and probable reserves of 570,000 kilograms of gold, 3.3 million kg of silver and 192 million kg of copper.
“Mining could represent a substantial investment in the country, its economy and its infrastructure,” says Eurasian Minerals CEO David Cole, noting the potential for “very large” gold deposits in Haiti that have never been properly explored.
Saturday, October 17, 2009
Haïti-Agriculture : Plus de 30 mille signatures contre le projet d’agrocarburant “jatropha”
vendredi 16 octobre 2009
par Ronald Colbert
(Read the original article here)
P-au-P, 16 oct. 09 [AlterPresse] --- Un regroupement de plusieurs organisations paysannes s’apprête à remettre, ce vendredi 16 octobre 2009 (journée mondiale de l’alimentation), au Parlement haïtien une pétition, ayant collecté à date 31,198 signatures, contre le projet d’implantation de la plante jatropha sur les plantations paysannes nationales, observe l’agence en ligne AlterPresse.
“Cette lutte, qui a pris naissance à l’occasion de la tenue du 35 e anniversaire, en mars 2008, du Mouvement paysan de Papaye [1] vise la sensibilisation de toute la société appelée à contribuer dans la mobilisation contre le projet d’extermination des paysans”, souligne Chavannes Jean-Baptiste du regroupement “4 je kontre” (littéralement convergence de deux paires d’yeux), quelques heures avant la soumission de la pétition aux parlementaires haïtiens.
Plusieurs dizaines de paysannes et paysans, en provenance des dix départments géographiques du pays, ont entamé une marche, qui s’est ébranlée devant l’église catholique romaine Sacré Coeur de Turgeau (Port-au-Prince) avec une gamme de slogans et revendications.
“Ti moso tè peyi d Ayiti, zansèt nou yo te kite pou nou an, dwe pwodui manje natif natal pou nouri popilasyon an ; pwodiksyon manje natif natal Wi, pwodiksyon agwokabiran Non ; Aba pwodiksyon gaz pou tank machin lòt bò dlo ; Aba tout pwojè lanmò kont klas peyizan malere yo : Les terres d’Haïti, léguées par nos ancêtres, doivent plutôt server à la production d’aliments autochtones en vue de nourrir la population. Oui à la production agricole nationale, non à la production d’agrocarburants. A bas la production de combustible pour alimenter les réservoirs des véhicules à l’extérieur du pays. A bas tous les projets d’extermination de la classe des paysans”, figurant parmi les desiderata des paysans haïtiens, auxquels s’associent des membres internationaux du regroupement international paysan Via Campesina présents dans la marche, pour la circonstance.
Seule une minorité de personnes, faisant partie des multinationales (dites agrobusiness) peuvent tirer profit de la mise en oeuvre du projet jatropha visant la production d’agrocarburant.
Les organisations paysannes haïtiennes préfèrent parler d’agrocarburant au lieu de biocarburant ou biodiesel (le terme bio se référant à la vie), étant donné que la structure de “modernité” avec la plante “jatropha”, plus connue sous le nom de gwo metsiyen dans le pays, entraînera plutôt une hausse considérable des prix d’acquisition d’hectares de terre, par voie de conséquence une augmentation des prix des aliments, l’expulsion des paysans des terres agricoles, la destruction systématique du milieu ambiant naturel.
“La monoculture (de jatropha) n’encouragera point de protection de forêts. Face aux conséquences du changement climatique, aux perspectives de tarissement des réserves de pétrole dans quelques dizaines d’années, la seule chance (de survie) de la planète réside dans la consolidation de l’agriculture paysanne”, considère Jean-Baptiste.
Au lieu de trouver des voies de sortie de la paupérisation et de la misère, la décision d’implanter la production de jatropha, pour satisfaire les besoins internationaux en carburant, ne fera qu’enrichir les promoteurs de l’agrobusiness dans le monde, y compris Haïti.
Pour le regroupement des organizations paysannes “4 je kontre”, il existe une contradiction flagrante entre les besoins de nourriture de la planète (alors que 2 milliards d’habitants du monde ne trouvent pas assez d’aliments pour survivre) et les demandes mondiales en agrocarburant, lequel combustible joue un rôle non négligeable dans la crise alimentaire mondiale.
“La production d’1 litre d’agrocarburant (à partir du soya et du colza) exige une consommation de 14 mille litres d’eau durant tout le processus. Un litre d’agrocarburant à partir de la betterave demande une consummation de 1,400 litres d’eau. 1 litre d’agrocarburant à partir de la canne-à-sucre a besoin de 2,500 litres d’eau. Et, la production d’1 litre d’agrocarburant à partir de la plante jatropha requiert une utilisation de 20 mille litres d’eau”, rèvèle une recherche conduite par l’université Twente en Hollande.
Le regroupement d’organisations paysannes “4 je kontre” rejette l’assertion, selon laquelle la production d’agrocarburant se ferait sur des terres pauvres dites marginales sur le territoire haïtien.
Or, en considérant le niveau de rentabilité presque nul, sur les terres dites marginales, démontré par divers centres de recherche en Angleterre et aux Pays Bas, il faudrait investir plutôt sur des terres “riches” afin de trouver davantage d’huile.
Des ressortissants de la République Dominicaine ont commencé la production de jatropha sur des terres irriguées à Cerca La Source (Plateau Central, au nord-est de la capitale). La production jatropha est aussi implantée sur des terres arables à Thomonde (Plateau Central) et à Marmont (Hinche), également dans le Nord, le Nord-Est et le Nord-Ouest d’Haïti, dénoncent les organisations paysannes haïtiennes.
“Certes, ce processus de production de la jatropha se réalise sur des terres “riches”. Mais, les “bonnes terres” ne suffisent pas, la jatropha nécessitant l’utilisation de beaucoup d’eau”.
Pour cette question de rentabilité, des pays comme le Mali et l’Inde auraient commencé par abandoner une série de plantations en jatropha.
Pour atteindre leur objectif en l’année 2022, les Etats-Unis d’Amérique auraient besoin de 35 milliards de litres d’agrocarburant.
Dans les meilleures conditions possibles sur la planète, 1 ha de terre pourrait produire entre 1,000 à 2,000 litres d’huile de jatropha (entre 264.55 gallons à 529 gallons). Le Mali produit 600 litres d’huile par hectare. Pour satisfaire 5% de la demande mondiale, le Brésil voudrait utiliser 100 millions d’hectares de terre dans la production d’agrocarburant.
Aux yeux de “4 je kontre”, de graves dangers pèsent sur la planète (en considérant l’Amazonie comme poumon de la planète), voire pour Haïti qui se verrait aliéner une bonne partie de son territoire dans le but de combler les appétits de multinationales “agribusiness”, lesquelles cherchent à susbstituer l’agrocarburant au pétrole.
Une entreprise, basée à Miami et dénommée “Haitian American Agro industries”, aurait déjà initié une production de jatropha sur 100 hectares de terre parmi 21 mille à sa disposition en Haïti.
Est-ce à envisager le début du règne de la douleur, avec l’implantation du projet “de génocide” des paysans, contre lequel “ nous appelons au rassemblement de toutes les énergies, à une prise de conscience dans la société haïtienne pour faire échec au projet d’extermination de la nation”, lance le regroupement de paysans “4 je kontre”.
Le réseau national haïtien pour la souveraineté et la sécurité alimentaires (Renhassa), le Mouvement paysan de Papaye (Mpp), la Coordination régionale des organizations du Sud-Est (Cros), le Mouvement paysan national du congrès de Papaye (Mpnkp), Tèt Kole ti peyizan ayisyen, la coordination nationale des femmes paysannes haïtiennes (Konafap) font partie du regroupement “4 je kontre” qui bénéficie de l’appui de l’organisation non gouvernementale international Action Aid, dans la lutte contre l’implantation de la production jatropha sur les terres en Haïti. [rc apr 16/10/2009 12:00]
[1] Ndlr : localité de Hinche, départment géographique du Plateau Central, à 128 kilomètres au nord-est de la capitale.
Sunday, October 11, 2009
Challenges to Haiti’s Security Gains
Challenges to Haiti’s Security Gains Saturday 10 October 2009
By Michael Deibert
Presented to the Applied Research Center and the Latin American and Caribbean Center at Florida International University in Miami, Florida, August 2009
At present, Haiti is passing through a delicate and significant period, one which, while giving hints of hope, also provides ample grounds for caution.
Though there have been significant and laudable improvements in the country’s security situation under the mandate of Haitian President René Préval, inaugurated in May 2006, these gains remain fragile and Haiti’s political situation relatively tenuous, and two stubbornly recurring factors of Haiti’s political life will have to be addressed in order to concretize them.
Though he has been criticized in some quarters for ineffectiveness, I believe that it is hard to overstate the impact the restoration of relative peace around the country since Mr. Préval took office has had on the life or ordinary Haitians. Whereas only a few years ago the authority of the state extended little even in the capital, Port-au-Prince, where entire neighborhoods were held in the sway of various politically-affiliated armed gangs, citizens of the capital, including those in poorer quarters, can now largely go about their business without the ever-present fear of being kidnapped or being caught in an exchange of fire between the gangs, Haitian police and forces of the 9,000 member Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, known by its acronym MINUSTAH. Haiti’s long-crumbling road system is being gradually rehabilitated, especially in the country’s south, and its ever-erratic electricity situation has also improved somewhat. The appointment of Michèle Pierre-Louis, a respected and independent-minded civil society leader who formerly directed the Fondasyon Konesans Ak Libète (Knowledge and Freedom Foundation or FOKAL), as Prime Minister in September 2008, should also be viewed as a positive sign in a country where the Prime Minister’s office, technically the head of government according to Haiti’s 1987 constitution, has often meant little more than a rubber stamp for the presidency.
On the economic front, there has also been some good news, with the June announcement by the World Bank, the International Monetary Fund and the the Inter-American Development Bank collectively canceling $1.2 billion of Haiti’s debt, in one broad stroke erasing almost two-thirds of the country’s outstanding debt. The latter institution went even further, approving an additional $120 million in grants to aid Haiti in improving sectors such as infrastructure, basic services and disaster prevention.
Also, in the United States, the Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement Act of 2008 (HOPE II), with strong support in the U.S. congress, built yet further on a 2007 measure that provided certain Haitian textiles with duty-free status when entering the United States, perhaps a boon for Haiti’s long near-moribund textile industry.
The amelioration of Haiti’s security situation is, in my view, due to several factors, not the least of which has been the steady and principled leadership of Mario Andresol at the head of the Police Nationale d’Haiti (PNH), bringing back competence and accountability to an institution that, during the 2001 to 2004 rule of Jean-Bertrand Aristide and to a lesser extent the 2004 to 2006 interim government that ruled Haiti before Mr. Préval’s election, was viewed chiefly as a highly politicized bludgeon used by Haiti’s executive branch against its enemies, real or perceived.
A projected five year UN-supported police reform program is now in its third year of implementation, currently providing Haiti with 9,200 police officers, with that number projected to grow to 10,000 by year’s end. For a police force that numbered only 3,500 at the start of the UN mission (of whom over 1,500 had to be dismissed), the target of 14,000 police officers by the end of 2011 would not seem overly optimistic. This surge in police recruits is a far cry from the situation between September 2004 and June 2005, during which a PNH officer was being murdered every five days in Haiti. On the judicial side of law enforcement, Haiti has recently re-opened its school for magistrates after being shuttered for many years.
However, there are some structural problems to Haiti’s political culture that need to be addressed if the calm that we have seen in Haiti over the least few years is to be anything but cosmetic, and if a longer process of both political and economic development can occur.
By now everyone is no doubt familiar with the litany of woeful statistics that so often get repeated about Haiti in gatherings like this: The fact that over 4 million of Haiti’s nearly 9 million people live on less than US$1 a day, that only the people of Somalia and Afghanistan suffer from higher rates of hunger, that 90 percent of Haiti’s tree cover has been destroyed for charcoal and to make room for farming, resulting in erosion that has destroyed two-thirds of the country’s arable farmland and leaves it vulnerable to torrential floods such as those caused by a trio of hurricanes that killed at least 600 people last year.
As already noted, some steps are being taken at an international level to address Haiti’s economic woes and, though far from adequate, small steps to try and address Haiti’s environmental disaster are being taken by such indigenous groups as Tèt kole ti peyizan Ayisyen and the Mouvman Peyizan Nasyonal Kongre Papay.
Despite this, though, I believe that the two hard grains in Haiti’s political culture that must be addressed, both by the Haitian government and by the international community, if the changes I have outlined are to be anything more than temporary. These grains are those of impunity and corruption, the continuing presence of which have the ability to undermine all of the progress that we have so far seen.
The guilty pleas this past May of two Miami telecommunications executives, Juan Diaz and Antonio Perez. in connection with their roles in a conspiracy to pay and conceal more than $1 million in bribes to former Haitian officials during the Aristide’s government’s tenure is a step in the right direction, but it unfortunately has yet to be see reciprocal prosecutions on the Haitian side for those who accepted the bribes.
Despite the ratification of the UN Convention against corruption by Haiti’s parliament in 2007 and a vigorous speech about the problem of corruption in Haiti by Préval in May of that year, as a Haitian friend of mine recently told me, corruption is a low-risk, high-return initiative in Haiti, one has every chance of becoming very rich, and very little chance of being punished.
Going hand-in-hand with a culture of corruption and impunity, historically in Haiti, armed government loyalists with no formal law enforcement role have essentially became contractors of the state, a phenomenon that held true with the Tontons Macoutes of the 1957-1986 Duvalier family dictatorship, the attaché of the 1991-1994 defacto era and the chimere of Aristide’s 2001-2004 mandate. Under the aegis of the state, such affiliated members, rewarded irregularly through various forms of government largess, were allowed to exist as a competing armed group to the official security forces, and given free reign to commit some sickening crimes, such as the April 1994 killing of Aristide supporters in the northern city of Gonaives and the February 2004 massacre of Aristide opponents and civilians in the central Haitian town of St. Marc, the latter a crime for which no one has as yet been tried.
Though this phenomenon, as far I can tell, is no longer present at the heart of Haiti’s government today as it has been in the past, the aba/a-vie option of mob politics remains an attractive one to many of Haiti’s political and extra-political actors, as we saw with the riots of May 2008 and recent chaotic protests in favour of raising the country’s minimum wage. Legitimate grievances can quickly be manipulated by those seeking instability in Haiti for criminal or political gain.
Though there is a palpable difference now from the years of the second Aristide government and the interim government, when police and security services were objects of fear and distrust in the country and brazen corruption existed at the very pinnacles of power, the Haitian public now needs to feel that the police and judiciary are responsive institutions, not simply commodities that, like so much in Haiti, are for sale to the highest bidder and out of reach of the ordinary citizens.
By my count, there have been 7 UN missions in Haiti over the last 17 years, all of which had been requested by the Haitian government in power at the time. There can be 7 more over the next 17 years, but I believe if these two core issues are not aggressively and substantively addressed, the international community risks only solidifying the already deep and decidedly deserved skepticism that many Haitians have for the political process as it currently exists in the country, as evidenced by recent feeble electoral participation, and the institutions propped up by it, both local and foreign.
The people of Haiti, and by this I mean the poor majority, need to feel that they have some sort of stake in the kind of society that Haiti’s politicians, business elite and the international community are trying to create, because without the reality of a power structure that is responsive to the needs of its citizens and transparent in its governance, the window of opportunity that we are currently provided with will shut rapidly, and those hoping for its closure, and along with that continued drift and anarchy in Haiti’s political system, will once again step into the void, to the detriment of Haiti and its people.
Michael Deibert is the author of Notes from the Last Testament: The Struggle for Haiti. His blog can be read at www.michaeldeibert.blogspot.
Saturday, October 10, 2009
UN plane crash in Haiti kills all 11 on board
By Jonathan M. Katz, Associated Press Writer
Fri Oct 9 2009, 9:45 pm ET
FONDS-PARISIEN, Haiti – A surveillance plane assigned to the U.N. peacekeeping mission in Haiti crashed into a mountain Friday, killing all 11 military personnel on board, the United Nations said.
U.N. spokeswoman Michele Montas in New York said the Uruguayan CASA212 aircraft went down in rugged terrain west of Fonds-Verrettes near the border with the Dominican Republic, some 45 kilometers (28 miles) from the capital, Port-au-Prince.
"The aircraft was on a regular reconnaissance flight," Montas said in a statement.
Rescue teams had to reach the area by foot because there were no roads nearby, and they found no survivors, she said.
U.N. police were guarding the crash site, where all bodies were recovered and would be taken back to the capital of Port-au-Prince, according to a statement from the U.N. peacekeeping mission in Haiti.
U.N. Secretary-General Ban Ki-moon "extends his heartfelt condolences to the family members, friends and colleagues of these brave peacekeepers who lost their lives in the service of peace," Montas said.
Dozens of U.N. vehicles were parked late Friday near the main highway that connects Port-au-Prince to the Dominican border, unable to get any closer to the crash site, which is in the Ganthier municipality.
Haitian police officer David Charles told The Associated Press that personnel from his convoy walked about two hours up the mountain but was not able to reach the crash site because it was on the other side of a ridge and a river.
Charles said he saw the white plane in the distance and a large piece had broken off.
U.N. ambulances headed back to their bases late Friday, with one driver saying they had been ordered to return Saturday morning.
The victims were Uruguayan and Jordanian military personnel serving with the 9,000-strong U.N. peacekeeping force that has been in Haiti since a 2004 rebellion ousted former President Jean-Bertrand Aristide, Montas said.
The United Nations has began an investigation into the crash, Montas said.
It was unclear why the plane was doing surveillance near the border or how often such surveillance flights take place. The U.N. peacekeeping mission did not immediately respond to a request for comment.
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Associated Press Writers Edith M. Lederer at the United Nations and Danica Coto in San Juan, Puerto Rico, contributed to this report.